À Boké dans le cadre de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), le club des jeunes filles Leaders de Guinée était en face aux étudiants de l’Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké ce Samedi 25 février 2023. Objectif : vulgariser les textes de loi en vigueur en Guinée face à ce fléau dont la couche féminine est victime et qui prend une allure inquiétante dans le pays.
C’est devant un parterre d’étudiants hommes et femmes dans la grande salle de la bibliothèque universitaire de l’ISMGB que les animateurs de l’ONG le club des jeunes filles leader de Guinée en collaboration avec l’Office de Protection du Genre des Mœurs et Enfants et la justice des mineurs a tenu cette séance de vulgarisation sur les violences basées sur le genre, la mutilation génitale féminine (MGF), les mariages précoces, le mariage forcé et le viol. Maïmouna Gnaissa est l’animatrice de l’antenne régionale de l’ONG.
« Nous sommes là pour vulgariser les textes et lois basés sur le genre, la mutilation génitale féminine, sur les mariages précoces communément appelés les mariages d’enfants et sur les violences sexuelles. Retenez que 15.500 personnes cibles seront sensibilisées sur toute l’étendue du territoire national dans cette tournée de sensibilisation, là, et dans chaque région deux universités sont retenues pour faire cette sensibilisation » a-t-elle expliqué.
Denise Lamah étudiante en licence trois de l’institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké l’une des participantes dit avoir appris beaucoup de choses et sait désormais où se plaindre une fois victime de ces cas de viol « il y a beaucoup de jeunes filles qui subissent des viols au quotidien mais qui sont ignorantes qui n’osent pas s’affirmer, alors aujourd’hui on nous a fait comprendre qu’il faut oser parce qu’il y a beaucoup de personnes, des ONG qui sont là pour nous aider et accompagner ces jeunes filles afin de les défendre devant n’importe qui mais aussi de condamner ces violeurs, toutes ces personnes qui les maltraitent au quotidien. Aujourd’hui, je sais maintenant qui contacter parce qu’on nous a parlé des ONG et même la justice désormais je sais qui appeler et je sais quoi faire » a-t-elle dit.
L’étape de l’institut supérieur des Mines et Géologie de Boké constitue la dernière étape de leur sensibilisation dans la préfecture de Boké après le collège de Yomboya.
Seydouba Bangoura 620 236 416