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Guinée/recrudescence du viol: « on parle souvent de l’habillement des jeunes filles ou des femmes, mais je pense que c’est masquer la vraie réalité » dixit cette activiste

in SOCIETE
Limogeage de la ministre de la justice « l’indépendance de la justice en Guinée ne me rassure pas » dixit cette activiste
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Malgré les multiples efforts des associations de défense des droits des femmes, le phénomène de viol reste encore récurrent en Guinée. Si certains estiment que le mode vestimentaire de certaines jeunes filles est la cause de la recrudescence du viol en République de Guinée, d’autres rejettent du revers de la main cette analyse. C’est le cas d’Anita Traoré présidente et fondatrice de l’association chance et protection pour toutes et vice-présidente de l’association excision parlons-en.

Selon elle, mettre en avant le mode vestimentaire des jeunes filles, c’est masquer la vraie réalité sur le cas de viol en Guinée.

<<Dans tous les coins du monde, il y a le viol. Les violences en général basées à l’égard des femmes existent partout. Je ne suis pas sûre qu’il ait plus de viol aujourd’hui qui en a eu avant. Du fait qu’on ait accès aux réseaux sociaux et qu’il y a plus de libération on a l’impression qu’il y a beaucoup plus de viol. Je pense qu’il y a toujours eu des viols, toujours eu des attouchements sexuels dans les familles. Mais ce qui est important, il faut travailler sur ça, ce sont des faits, il y a des chiffres, il faut combattre ces chiffres là, ça touche dès fois même des bébés. Et on parle souvent de l’habillement des jeunes filles ou des femmes, mais je pense que c’est masquer la vraie réalité, parce que même les bébés sont victimes de viol>>, a soutenu Anita Traoré.

Poursuivant, elle interpelle les autorités à l’application des mesures <<C’est important que les associations militent contre les viols étant donné qu’on n’a pas de réelle mesure gouvernementale, qu’on puisse avoir des personnes sanctionnées de façon exemplaire. En général tout est fait à l’amiable, on ne va pas jusqu’au bout de nos démarches>> suggère-t-elle.

la présidente et fondatrice de l’association chance et protection pour toutes et vice-présidente de l’association excision parlons-en, a aussi invité les activistes qui luttent pour les droits des femmes, de prendre à bras le corps cette lutte.

Mansaré Soumah Naby Moussa pour actualitefeminine.com 

 

 

 

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