Plusieurs femmes handicapées de Kindia sont détentrices de métier. Mais ces femmes à mobilité réduite ont du mal à pouvoir travailler faute de place.
Depuis la démolition de leur centre, elles traversent des moments difficiles. Parmi cette couche vulnérable, notre rédaction a rencontré Mariame Sylla qui malgré son infirmité pratique la couture dame au grand marché Gnenguema au centre ville. Après la démolition du centre des handicapés, Mariame est restée à la maison pendant un moment mais après tout, elle a décidé de se battre pour obtenir un endroit où placer sa machine pour pouvoir travailler et chercher son petit pain.
<< Ça n’a pas été facile parce que c’est le centre qu’on connait et on gagnait le quotidien pour subvenir à nos besoins et aux besoins de la famille. Mais actuellement nous rencontrons plusieurs difficultés, nous avons un problème de place et quand tu es handicapé aussi ce n’est pas facile pour s’asseoir beaucoup ça me fait mal. Le déplacement de la maison jusqu’au lieu de travail. On a le problème de financement » expose-t-elle.
Salimatou Camara une autre infirme faisait la saponification. Mais depuis le déguerpissement, sa vie a basculé. Elle ne peut plus prendre en charge ses enfants. Cet état de fait s’expliquerait par le manque d’endroit où exercer son métier de saponification. Pour éviter d’aller dans la rue pour mendier, elle préfère courir derrière ses amies qui se débrouillent ailleurs pour les aider et avoir un peu d’argent.
Ce centre avant sa démolition regorgeait beaucoup des métiers comme : la saponification, la teinture, la broderie layette, la couture et d’autres activités. Actuellement, ces porteuses de handicap de Kindia sont confuses et se demandent que faire face aux difficultés. Elles sont détentrices de métier mais n’ont pas d’emplacement. Elles demandent un appui de la part de l’autorité guinéenne.
À rappeler que le déguerpissement du centre des handicapés avait eu lieu le 18 avril 2019.
Mamadou Samba Diallo 657835989