Dans un communiqué signé par le premier ministre, Mohamed Beavogui, les nouvelles autorités ont ordonné aux membres des institutions dissoutes de libérer les domaines bâtis et non bâtis de l’Etat qu’ils occupent.
Cette décision est vivement appréciée par les citoyens de la capitale. C’est le cas de Oumou Diallo citoyenne rencontrée à la Tannerie commune de Matoto.
<<Ils n’ont qu’à libérer tous les bâtiments administratifs, ce n’est pas pour eux seuls, la population souffre et eux ils offrent des maisons de l’État comme si la Guinée appartenait à eux seulement>>, a-t-elle dit.
Sur le respect de la procédure judiciaire, Oumou réplique : <<Suivre les procédures ça dépend du développement cognitif de celui ou celle qui est logé dans le bâtiment. Si on t’envoie un courrier et que tu ne réponds pas au courrier, les autorités vont prendre des précautions pour vous faire déloger>>, a-t-elle précisé.
Pour sa part Fatoumata Camara invite les autorités à suivre la procédure légale << je ne suis pas contre cette décision des nouvelles autorités, tout ce qui est de l’État ils n’ont tout récupérer. Parce que personne ne doit faire du bien de l’État un bien commun, ça ne se doit pas. Je demande juste aux nouvelles autorités de le faire dans le respect des procédures judiciaires, car nul n’est au dessus de la loi>>, a-t-elle lancé.
Dans le même communiqué, il est indiqué que le gouvernement a entrepris l’inventaire de l’ensemble des biens immobiliers appartenant à l’Etat depuis 1958.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour actualitefeminine.com