Comme annoncé dans un communiqué, la Haute Autorité de la Communication (HAC), a tenu ce lundi 04 octobre à Conakry, une rencontre d’échange avec les associations de presse, les responsables des médias publics et privés. L’objectif de cette réunion était d’échanger sur la conduite à tenir par les journalistes pendant cette période de transition en république de Guinée.
D’entrée de jeu, Aboubacar Yacine Diallo président de la HAC a invité les journalistes au professionnalisme « aujourd’hui plus que par le passé, le professionnalisme doit guider toute notre activité, qui s’étale de la collecte, de la vérification, de traitement et de la diffusion de l’information. Je voudrais au nom des commissaires que vous avez en face de vous, vous exhorte à être jaloux de votre indépendance, à être jaloux de votre liberté, mais en même temps, de faire attention à votre responsabilité. La responsabilité de la presse même en temps normal est immense, parce que c’est lui qui choisit l’information qu’il diffuse, le contenu et la manière même de diffuser cette information » a-t-il lancé.
Poursuivant, le patron de la HAC a indiqué que c’est un défi pour les Hommes de médias à relayer des informations crédibles « Notre succès à nous tous est que, à la fin de la transition qu’on dise bravo à la presse et cela suppose que nous fassions un travail professionnel, un travail d’investigation, c’est une période d’investigation, mais une investigation repose sur des faits inaltérables, sur des faits palpables, parce qu’il faut faire attention si vous accusez quelqu’un gratuitement vous vous exposez à la loi. Parce que certains parmi vous pensent qu’il n’y a plus de loi et je voudrais vous rappeler que toutes les lois nationales ont été rétablies. Donc elles produisent leurs effets comme par le passé, y compris la loi sur la liberté de la presse, y compris la loi sur la cyber sécurité » a-t-il signalé.
Il a par la suite donné des conseils sur comment se tenir sur les réseaux sociaux « Je voudrais attirer l’attention de certains journalistes, sur le fait que parfois ils ne font pas attention, entre les journalistes qu’ils sont, qui écrivent dans un organe régulièrement reconnu et une page personnelle où ils vont diffuser des informations dès fois qui sont sans fondement. Si ce que vous écrivez et vous publiez dans un organe régulièrement reconnu s’il y a des délits c’est la loi sur la liberté de la presse qui s’applique, mais si vous allez écrire sur les réseaux sociaux des informations non fondées, s’il y a des plaintes c’est la loi sur la cyber sécurité qui s’appliquera. Et vous connaissez bien la nuance, si la loi sur la liberté de la presse dépénalise en partie les délits, la loi sur la cyber sécurité les pénalise » précise-t-il.
Au cours de cette rencontre, les associations et responsables de presse ont à leur tour étalé des propositions au président de la HAC.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour www.actualitefeminine.com
