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Kindia : le torchon brûle entre les femmes du marché Wambelé et les autorités communales

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Kindia : le torchon brûle entre les femmes du marché Wambelé et les autorités communales
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La tension monte entre les femmes du grand marché Wambelé et les autorités communales de Kindia, ceci à cause de leurs anciennes places. Selon certaines vendeuses, les responsables de la commune urbaine ont donné les nouvelles boutiques à d’autres commerçants qui ont plus de moyens. Une situation qui provoque l’ire des femmes du marché Wambelé.

Rencontrée ce lundi au grand marché de Kindia, Baba Fatou Camara présidente des femmes de Wambelé exprime sa frustration « On nous avait recensé soit disant quand ils vont finir de construire ils nous remettront nos places mais là où nous sommes maintenant on a peur parce que la situation nous inquiète vraiment. Le 27 septembre 2021, nous avons vu des gens ici qui étaient venus dans le but d’ouvrir les nouvelles boutiques. Nous les vendeuses de poissons fumés on s’est levée pour que personne ne rentre ici » explique-t-elle.

Après cette tractation, ces femmes ont décidé de voir l’autorité locale cependant elles n’ont pas eu une suite de favorable « nous sommes parties voir le maire, le préfet sans succès, nous sommes allées voir El hadj Mamoudou Camara aussi car c’est lui qui est notre « kountigui » nous attendons sa réaction. Le marché a été construit par Alpha Condé pour les femmes et s’ils prennent ces places pour donner à d’autres personnes parce que ceux-ci ont des moyens plus que nous c’est vraiment décevant. On nous parle de bail. Comment est qu’ils peuvent faire une telle chose. Ils donnent le marché complètement construit en bail en tout cas nous ne sommes pas d’accord sur ça. Personne ne viendra s’installer ici dans ces boutiques sauf si on nous donne d’autres places » s’insurge-t-elle.

Après plusieurs mois d’attente pour récupérer leurs places, ces femmes sont aujourd’hui dans le désespoir comme le témoigne Aï Camara une autre vendeuse de poissons fumés « nos bagages passent la nuit ici sous le hangar il n’y a même pas de gardien dès fois les voleurs viennent dérober nos marchandises. La fois passée ils ont pris les poissons de ma voisine d’une valeur de 500.000 GNF tout cela parce que nous n’avons pas de magasins. Nous sommes prêtes à payer les frais de location mais nous ne voulons pas qu’on donne ici à une autre personne. Nous leur prions de laisser ici aux femmes de Wembelé » plaide-t-elle.

Ces femmes promettent de passer par tous les moyens légaux pour récupérer leurs places. Pour l’heure, les autorités communales gardent le silence, du côté de l’administration du marché, les responsables disent ne pas être informés de la situation.

Mamadou Samba Diallo 657835989 

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