Des contes, des panels de discussion autour des droits de l’enfant, la prestation artistique par des enfants, les activités ludiques, sont entre autres quelques actions menées ce samedi 12 juin dans un centre de récréation pour enfants dans la commune de Ratoma, à l’occasion du mois de l’enfant (juin NDLR). Initiée par le club des jeunes filles leaders de Guinée (CJFLG) en partenariat technique et financier avec Plan International, cette assemblée est mis à profit pour parler des droits de cette couche sociale.
<<C’est une journée dédiée à l’enfant. C’est-à-dire une journée qui met à profit les avancées en terme de mise en œuvre des droits de l’enfant, à travers le code de l’enfant qui a été révisé dernièrement, qui montre les différents potentiels de l’enfant. Donc l’idée pour nous, c’était de réunir les enfants, de dénicher ces potentiels en eux et surtout de les permettre de passer d’agréables moments entre eux afin de célébrer ce mois>> explique Kadiatou Konaté responsable du club des jeunes filles leaders de Guinée avant d’étaler leur préoccupation.
Si la révision du code de l’enfant est une avancée, pour la jeune activiste, l’application de ce code reste un défi majeur <<Les défis majeurs c’est d’appliquer les textes de loi, parce qu’aujourd’hui à travers les différents panels, on s’est rendu compte que le code de l’enfant a été révisé et prenant en compte tous les aspects qui n’étaient pas dans l’ancien code, c’est une avancée. Maintenant est-ce que ces codes seront appliqués comme ça se doit dans notre pays ? C’est vraiment un défi majeur. Et ce défi c’est relever l’application de ces codes dans notre pays et au-delà c’est de faire en sorte qu’on ait moins d’enfants exploités dans notre pays, qu’on ait plus d’enfants qui vont à l’école, qu’on ait plus d’enfants qui restent à l’école>> a-t-elle expliqué.
Présente à cette rencontre, la directrice des programmes et influences pour Plan International en Guinée revient sur l’objectif visé de ce partenariat avec le club <<tout d’abord, nous avons un partenariat avec le club des jeunes filles leaders de Guinée, juste pour porter le plaidoyer pour les droits de l’enfant. Parce que ce mois c’est un mois où il faut faire beaucoup de plaidoyers, beaucoup de sensibilisation en mémoire à ces nombreux enfants qui sont morts à Soweto par manque de respect de leurs droits. Donc cette journée est une journée de joie auprès du gouvernement guinéen, qui a ratifié toutes ces conventions et qui a mis tous ces dispositifs juridiques en place pour garantir les droits aux enfants>> dit Finda Ifono.
Pour sa part, Aboubacar Fofana de la direction nationale de l’enfance et responsable de planification suivi et évaluation invite les touts-petits à la sagesse << nous avons demandé à ce que les enfants soient sage. Parce qu’un enfant qui est en vie aujourd’hui, doit savoir ce qu’il doit faire envers les parents, il doit savoir ce qu’il doit faire envers ses professeurs>> a-t-il lancé.
Cette activité a eu lieu sous le thème « Pour chaque enfant, un monde meilleur ».
Mansaré Soumah Naby Moussa pour www.actualitefeminine.com