Alors qu’elle faisait la licence à l’université, Fatoumata Diaraye Bah est devenue militante des droits de l’Homme depuis plus de sept ans. Aujourd’hui, cette jeune et brave dame est la secrétaire générale d’Amnesty International Guinée.
Diplômée en licence relation internationale et récemment certifiée en diplomatie relation internationale, Fatoumata Diaraye Bah a fait son primaire dans plusieurs écoles de la place notamment dans la commune de Ratoma. Elle voulait être journaliste mais par manque de conseillers à l’orientation elle a fait les relations internationales dans une université privée de la place.
Son militantisme pour les droits de l’Homme a débuté quand elle faisait la troisième année université « j’avais un professeur qui envoyait des pétitions d’Amnesty pour nous faire signer. Des pétitions pour une cause de défense des droits de l’Homme. Quand il faisait cela je lisais les histoires de ces personnes qui étaient victimes des violations des droits de l’Homme, cela me touchait profondément. C’est mon côté humain qui était directement tiqué et je me suis dit que c’est une noble cause et il fallait que je m’engage » explique la dame de fer.
Présidente de l’ONG Women Hope Guinée (Espoir Femme), la brave femme a créé cette ONG il y a de cela une année. Cette structure œuvre principalement pour la promotion du leadership et la participation politique des femmes dans les instances de prise de décisions. Depuis sa création, son équipe a réalisé plusieurs actions pour promouvoir le leadership féminin dans les entités politiques.
Parallèlement, la brave femme est assistante administrative dans une entreprise de construction BTP. Pour Fatoumata Diaraye Bah, il faut que les femmes cherchent une source de revenu, travaillent, entreprennent, trouvent de l’argent pour s’affirmer et s’imposer en politique.
A côté de cela, elle invite les femmes à avoir une conviction pour travailler dans une institution car selon la dame de Fer, il y a assez de difficultés et accepter d’apprendre, de comprendre et d’approcher les ainés pour mieux se forger.
Hasso Bah