À l’occasion de journée mondiale de la santé célébrée le 07 avril de chaque année, des femmes de la capitale guinéenne se sont prononcées sur la situation sanitaire du pays.
Fanta Camara comptable dans une société de la place, apprécie le travail du personnel soignant qui dépend tout de même des moyens financiers « aujourd’hui dans nos hôpitaux et pharmacies il y a des bons produits, les médecins s’occupent bien des citoyens sauf si tu n’as pas les moyens. Si tu as de l’argent tu vas suivre un bon traitement que ça soit dans les hôpitaux privés et publics, ça dépendra de tes moyens » indique-t-elle.
Contrairement à la précédente, Bintou Soumah une autre citoyenne rencontrée au rond-point de la Tannerie dans la commune de Matoto, dénonce l’indifférence des médecins face à certains citoyens « Si tu pars dans les hôpitaux et que ça trouve que tu n’as pas d’argent, ils ne vont jamais te considérer, même la maladie qui ne doit pas te tuer, va finalement te tuer. Et pourtant la déontologie ne veut pas ça, tu dois t’occuper de ton patient même s’il n’a pas d’argent, parce que la vie humaine est plus que de l’argent » déplore-t-elle.
Abordant la question de gestes barrières face à la pandémie à COVID-19, elle a demandé au gouvernement « c’est une maladie qui n’est pas seulement en Guinée, tout ce qui peut protéger les citoyens face à cette pandémie les autorités doivent appliquer cela. Mais ils doivent dire aux services de sécurité de réagir en fonction des principes » lance-t-elle.
Nos interlocutrices ont toutes invité les autorités en charge, d’intervenir entre la population et les médecins pour mettre fin aux arnaques dans les services de santé.
Mansaré Soumah Naby Moussa pour www.actualitefeminine.com