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Conakry : le collège Lansana Béavogui de Matoto Centre dans un état piteux

By Actualitefeminine.com

Le collège Lansana Beavogui de Matoto centre, se trouve actuellement dans un état piteux. Cet établissement abrite l’école primaire et le collège et accueille assez d’élèves.

Cependant, le collège ne fonctionne presque pas. Les toitures sont complètement délabrées, les salles de classe n’ont pas de tables-bancs et les élèves sont concentrés dans quelques salles de classe moins délabrées.

FB_IMG_16106136292304089Ils sont obligés de se serrer pour pouvoir suivre les cours, seule l’école primaire qui est renouvelée. Nous avons tenté d’échanger avec M. Yagouba Toure principal dudit établissement, cependant il n’a pas voulu se prêter à nos questions.

FB_IMG_16106136159932904Dans la cour de cette école qui a connu ses heures de gloire à l’époque, aucun dispositif sanitaire n’est visible pour prévenir le COVID-19.

Un constat de Korka Bah 622 61 12 41

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Aïssatou Khairy Diallo est l’une des rares jeunes femmes vivantes aux États-Unis qui a voulu se retourner dans son pays d’origine la Guinée pour investir. Pour la jeune entrepreneuse, investir dans un autre pays est insignifiant si sa propre nation souffre. D’où la création de l’entreprise CABCO qui aide les guinéens dans le secteur du transport. Nous vous proposons de lire l’intégralité de l’interview qu’elle a accordé à votre rubrique ‘’Dame de Fer’’.

actualitefeminine.com: Bonjour madame, présentez-vous s’il vous plait

Aïssatou Khairy: Je m’appelle Aïssatou Khairy Diallo, je suis cheffe d’entreprise diplômée en relation internationale aux États-Unis, j’ai travaillé pendant deux ans dans l’une des plus grande entreprise d’assurance et d’investissement aux USA, appelée « News York life » où j’étais agent commercial.

actualitefeminine.com : Parlez-nous de votre entreprise ?

Aïssatou Khairy:
CABCO est une société de transport urbaine, c’est-à-dire une société de taxi privé avec un centre d’appel ouvert 24h/24 pour louer une voiture. CABCO est créée en mars 2017.

actualitefeminine.com: Pourquoi avez-vous quitté les États-Unis pour la Guinée ?

Aïssatou Khairy: Tout d’abord je suis guinéenne et je ne voulais pas continuer à développer le pays d’autrui et laisser le mien. Lorsque je faisais l’assurance j’ai aidé beaucoup de personne dans les communautés américaines, mais par fini je me suis rendue compte qu’il y avait plus d’aide à faire chez moi en Guinée où je suis née. Non seulement cela va motiver beaucoup de femmes à investir mais surtout à travailler dans le secteur du transport.

actualitefeminine.com: D’où est venue l’idée de créer cette entreprise ?

Aïssatou Khairy: C’est surtout le besoin, nos taxis ne sont pas confortables, même nos proches amis du Sénégal ou la Côte-d’Ivoire nous dépassent sur le plan du confort. Nous avons que de vieux taxis par rapport aux autres pays de la sous-région. Chez nous il n’y a pas de compétition, nos chauffeurs de taxi s’en fichent pas mal si le taxi est confortable ou pas. On retrouve les mêmes taxis qui roulent depuis l’an 2000. Je pense que s’il y’a la compétition il y aura un peu d’amélioration et ça serait un avantage pour tout le monde.

actualitefeminine.com: Pourquoi investir dans le transport  par rapport aux autres secteurs?

Aïssatou Khairy: Personne ne peut s’en passer du transport, n’importe où on veut aller, pour vendre ou déplacer un colis il faut un moyen de transport, donc mon constat est qu’en Guinée surtout à Conakry, se déplacer est tout à fait un problème, donc CABCO est là dans ce cadre pour changer ce secteur, faciliter le déplacement pour ceux qui résident dans la capitale et toute la Guinée en général.

actualitefeminine.com: Comment vous sentez-vous dans ce secteur?

Aïssatou Khairy: Je me sens bien, pas parce que je me fais des millions mais je fais un impact. Ma compagnie intervient dans l’urgence. Si tout guinéen avait cette idée de nous contacter à travers notre centre d’appel pour avoir accès à une voiture pour un déplacement, je pense que c’est mieux pour tout le monde.

actualitefeminine.com: Quel conseil donnerez-vous aux femmes guinéennes ?

Aïssatou Khairy: Il faut qu’il y ait un changement de mentalité, mais pas seulement chez les femmes même chez les hommes parce que c’est la société qui fait la femme. C’est la société qui fait la femme. Il faut que les hommes acceptent de pousser les femmes pour qu’elles arrivent au sommet. Les femmes font un bon boulot, mais il faut qu’on investisse sur les petites filles en passant par la scolarisation et le suivi de leur étude du primaire à l’Université comme on le fait pour les jeunes garçons. Si nous n’avons pas pu gérer l’ancienne génération qu’on maîtrise celle de maintenant.

actualitefeminine.com: Votre mot de la fin ?

Aïssatou Khairy: C’est d’inviter les femmes à entreprendre, c’est effrayant mais il n’y a pas plus beau si on entreprend, non seulement on crée de l’emploi mais aussi on est une modèle pour d’autres femmes. En plus la diaspora guinéenne a tellement de potentiel, elle est capable, fait des merveilles à l’étranger. Pourquoi ne pas venir investir en Guinée pour apporter un grand changement, on a beaucoup de chose à faire ici en Guinée.

Entretien réalisé par: Seydouba Bang’s Bangoura +224 620 236 416

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